Bonjour, bonjour,

Aujourd’hui, je partage avec vous un travail que j’ai réalisé lorsque j’étais enceinte de mon fils. Depuis tout ce temps, j’ai soigneusement gardé mes notes jusqu’à ce jour, pour vous les dévoiler et vous faire prendre conscience de l’importance de bien regarder les étiquettes des laits infantiles que nous donnons en toute confiance à nos enfants, et de faire votre choix en toute connaissance de cause.

Lorsque j’étais enceinte de 5-6 mois, l’allaitement était une évidence. Mais comme nous toutes, je n’avais aucune certitude de pouvoir allaiter mon enfant, de la qualité de mon lait, de la quantité, de sa capacité à manger aussi… bref c’était l’inconnu, et pour palier à cette incertitude, j’ai commencé à me renseigner sur les laits infantiles. Vous n’êtes pas sans savoir que je suis vegan depuis plusieurs années maintenant et que j’ai conservé ce mode de vie pendant ma grossesse, sans rien changer, et sans aucun problème. Naturellement, je me suis tournée vers du lait infantile vegan pour mon enfant. La question ne se posait pas, et je n’avais aucun doute sur la qualité de ces produits. 

Lorsque nous allions, avec le père de mon fils, chez des amis, également jeunes parents, je jetais souvent un coup d’oeil sur les boites de lait qui traînaient dans la cuisine… et j’avais toujours envie d’hurler et de retirer en urgence le biberon de la bouche du bébé en voyant la composition. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je rédige cet article aujourd’hui. Vous allez comprendre…

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1. Lait infantile ? Définition.

Commençons par le commencement, qu’est-ce qu’un lait infantile – dit aussi lait maternisé – et quelle est la différence avec du lait « classique »  animal (de vache) ou végétal (soja, riz, épeautre, avoine, coco, etc.) ?

Si ça parait évident pour certains, ça ne l’est pourtant pas pour une grande majorité. Le lait infantile est un produit industriel dont les composants se rapprochent (ou sont censés) se rapprocher du lait maternel (#allaitement).

A l’inverse, le lait « classique » qu’il soit animal ou végétal, n’a aucun intérêt d’un point de vue nutritif pour le nourrisson. Il n’est pas enrichi en vitamines & autres minéraux nécessaires au bon développement de son cerveau et/ou de ses organes.

C’est d’ailleurs pour cela qu’on entends parfois dans les médias qu’un nourrisson est décédé de malnutrition : parce que les parents n’ont pas su faire la différence entre du lait infantile et du lait classique (de vache entre autre) ou une « boisson végétale ».

Selon Wikipédia, le lait infantile « désigne tout aliment commercialisé ou présenté de toute autre manière comme produit de remplacement partiel ou total du lait maternel, qu’il convienne ou non à cet usage » (OMS 1981) »

Selon sante-medecine.fr, « Également appelé lait infantile ou substitut au lait maternel, le lait artificiel est un produit conçu industriellement pour remplacer le lait maternel. Le premier lait artificiel a été mis au point en 1865 par le chimiste allemand Justus von Liebig mais c’est un certain Henri Nestlé qui commercialisa la première farine lactée en 1867. Depuis, la composition des laits artificiels vendus dans le commerce a très largement évolué pour répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des bébés »

Il existe aujourd’hui deux types de laits infantiles :

– les laits à base de protéines animales (de vache, de chèvre) qui « conviennent » aussi pour les personnes végétariennes.
– les laits infantiles vegan à base de protéines de riz.

2. Lait infantile : animal ou végétal ?

Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas allaiter votre enfant, quelque soit la raison, la décision vous appartient, il faut cependant se poser les bonnes questions avant de donner à son enfant une boisson « industrielle. »

La première, c’est de savoir si vous êtes à l’aise avec l’idée que votre enfant consomme en quantité astronomique – on parle de plusieurs biberons, par jour, pendant presque 3 ans – du lait de vache. 

  • Si la réponse est oui, prenez quand même à prendre le temps d’éplucher toutes les étiquettes et à vous renseigner sur la composition du lait infantile que vous choisirez pour votre enfant. Il en existe de toutes sortes, dont les compostions sont plus ou moins acceptables.
  • Si la réponse est non, (et j’espère que ce sera votre réponse), sachez qu’il existe bel et bien des laits infantiles vegan, disponibles en boutiques bio et qui répondront très bien aux besoins nutritifs de votre enfant.

En ce qui concerne le lait infantile vegan, retenez simplement que ça ne court pas les rayons,et qu’en quelques clics, on fait vite le tour des avis d’autres parents qui sont confrontés à cette même pénurie d’offre sur le marché actuel. Il existe deux marques références sur le marché : Prémibio & La Mandorle, disponibles en ligne sur des sites de revente de produits vegan ou en magasin bio type BioCoop. C’est tout à fait accessible, mais n’allez pas chercher ces laits en pharmacies, parapharmacies & grandes surfaces, vous ne les trouverez pas.

3. Lait infantile : la guerre des compositions

Au moment de mes recherches sur le sujet, j’avais jeté mon dévolu sur la marque Prémibio. J’adorai son packaging tout jaune, les avis étaient top et le prix, légèrement inférieur à la boite Mandorle.

J’ai donc épluché en détail la composition de l’étiquette du « Prémiriz 1er âge » destiné aux nourrissons versus une étiquette 1er âge de la marque Gallia.

Lait infantile : Bien lire & comprendre les étiquettes.

Vous avez pu voir et comparer sur le .pdf précédent les deux étiquettes de laits infantiles. 

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que cet article n’est absolument pas sponsorisé (bien que j’aimerai qu’il soit lu par les marques infantiles citées) et que cette analyse est strictement personnelle. Je ne suis pas médecin, ni pédiatre, ni nutritionniste, je relate juste de mon expérience et de mes connaissances en la matière. Vu la quantité d’informations à relater sur les ingrédients qui composent les deux laits infantiles, j’ai plutôt opté pour un court résumé à chaque fois. Les bienfaits des vitamines et minéraux sont larges et nombreux, alors pour ne pas alourdir mon analyse, j’ai préféré une explication/définition très simplifiée des ingrédients souvent inconnu et imprononçable.

J’attire votre attention sur le fait que certaines vitamines (je pense notamment à la vitamine D ou K1) peuvent être d’origine animale ou végétale.
La vitamine D par exemple qui aide à fixer le calcium sur les os et renforce le squelette, peut provenir soit de la lanoline (= laine de mouton ou d’agneau) comme dans le lait Gallia ou d’un champignon comme pour le Prémiriz. L’origine de la vitamine K1 du lait infantile Gallia n’est pas précisée et laisse à croire qu’elle serait d’origine animale (vu la liste des autres ingrédients. Mais ce n’est qu’une hypothése). La vitamine K1 Prémiriz provient, elle, des plantes. Ces « détails » ont une importance considérable, tant sur la qualité que sur l’origine et l’éthique du produit fini. 

Si vous le souhaitez, je vous invite à faire, vous aussi, vos recherches et approfondir le sujet. Encore une fois, je ne prétends pas détenir la vérité. J’expose juste ce qui me semble évident et les trouvailles faites lors de mes recherches.

Les étiquettes parlent d’elles-même. Quand j’ai constaté, à mon grand désespoir, que les fabricants de laits infantiles étaient capables d’ajouter de la taurine dans la composition, et une multitude d’autres ingrédients ultra-transformés ou mystères ; je me suis sentie « obligée » de vous avertir, ou plutôt de vous inviter à prendre le temps, vraiment, de regarder ce que vous donnez à manger à votre enfant. Je ne juge pas, chaque parent est « libre » mais pour beaucoup, le reflex de l’étiquette n’est pas là, et c’est là que j’attire votre attention…

Lait infantile : mon expérience

Vous vous doutez bien que si j’ai pris autant de temps pour écrire et publier cet article, c’est bien que ce sujet m’intéresse et m’interpèle. Et que forcement, mon coeur balance pour le lait infantile vegan PREMIRIZ (et Mandorle) Je ne comprends pas que des marques puissent se faire autant d’argent sur le dos de la santé de nos enfants et je ne comprends pas que certains parents ne prennent pas le temps d’analyser les étiquettes avant de les donner à leur enfants (et ça, quelque soit l’âge de l’enfant d’ailleurs.)

  1. La liste des ingrédients qui composent le lait infantile Prémiriz est plus courte que celle de Gallia. Faut-il que je rappelle la règle n°1 à retenir lorsque vous faites vos courses ? Sur n’importe quel emballage : Plus la liste est longue, plus le produit est transformé et donc, nocif pour votre santé.
  2. Je me tournerai toujours en priorité vers une marque 100% d’origine bio.
  3. La composition est plus que correcte & les produits ne sont pas ultra-transformés.
  4. Les protéines animales présentes dans le lait de vache sont « naturellement » destinées à nourrir un petit veau qui prendra, au court de la première année, plus de 200 kilos… Nous sommes bien loin du compte avec nos bambins qui pèsent en moyenne une petite dizaine de kilos à un an.
  5. « Selon un avis du Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie rendu en 2019, les préparations pour nourrissons (laits infantiles) à base de riz assurent une croissance satisfaisante et sont bien tolérées par les nouveau-nés (1). » Il n’y a donc aucun risque à donner du lait infantile vegan à son tout-petit…

J’avais de toute façon décidé d’allaiter mon bébé, et mon corps a fait un travail remarquable pour ça. J’ai pu l’allaiter pendant 21 mois, jusqu’à ce que mon fils décide de se sevrer naturellement. Je ne suis pas intervenue dans cette décision. Je l’ai laissé faire, en écoutant et m’adaptant à ses besoins. A l’unisson, mon corps s’est adapté à ce nouveau rythme & il a arrêté, doucement, de produire du lait. Nous nous sommes sevrés ensemble, avec bienveillance et délicatesse sans que, ni lui ni moi, ne ressentions le moindre manque ensuite. Ensemble, nous avons été au bout de cette belle aventure lactée.

Malgré mon allaitement exclusif, j’avais toujours, au cas où, un peu de lait infantile vegan dans son sac à langer. Sait-on jamais, ça peut toujours dépanner. Mais globalement, je m’en suis très peu servi.

Le peu de fois où Sacha a pris un biberon de lait infantile vegan au court de sa première année, il n’a jamais eu aucun soucis de reflux gastrique, jamais de coliques ou autres problèmes digestifs.

Aujourd’hui, mon grand garçon a deux ans passé et continu de me réclamer son biberon le matin. C’est sa manière à lui de se réveiller tout en douceur… et l’aventure continue avec le Mandorle 3eme âge.

Pour la petite histoire, nous avions donc, au début, choisi le lait infantile Prémiriz 1er âge de la marque Prémibio pour Sacha. Mais au bout de quelques semaines d’utilisation, la marque s’est soudainement retrouvée en rupture de stock absolument partout : en ligne et en boutique. Nous avons donc dû nous adapter & avons opté pour la marque Mandorle. La transition s’est très bien passée. Sacha n’a jamais vu la moindre différence et a tout aussi bien digéré ses biberons.

Bien que le prix soit un peu supérieur à une marque de lait infantile dit « standard » à  base de lait de vache en supermarché ou pharmacie, je ne saurai que vous conseiller d’opter pour ces deux marques de laits infantiles vegan. L’alimentation est une des clefs du bien-être pour nos enfants, c’est de notre devoir de parents que de préserver leur santé, leur planète et de faire les bons choix pour leur construire une santé de fer et une immunité de feu.

Si vous hésitez encore, n’oubliez jamais qu’une marque qui vous inonde de publicité à la télévision n’aura jamais pour but de préserver votre santé, mais simplement de se remplir les poches avec votre argent. A partir de là… faites votre choix.

Je terminerai cet article pour cette citation très connue d’Hipocrate que j’aime me répéter en boucle depuis des années et que j’apprendrai à mon fils pour qu’il fasse ses choix en pleine conscience : « Que ton aliment soit ton seul médicament! »

Prenez soin de vous.
Des autres, et de la Terre aussi.